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Journal à l'homme que j'aimerai...

6 mars 2005

Dimanche 28 novembre 04


J'aimerais bien qu'on arrête de s'engueuler tout le temps. Ou qu'on le fasse intelligemment, de manière à évoluer d'une manière utile. Avancer vers plus de respect de l'autre, de compréhension, d'écoute. Que tu arrêtes de passer tes nerfs sur moi. Je voudrais que tu acceptes que je puisse souffrir parfois, être triste, et avoir besoin de réconfort.
Je trouve que je suis déjà bien gentille avec toi, je te donne les photos que tu veux, je te montre des trucs dont je pense qu'ils te plairont, et en retour je me fais toujours et encore crier dessus.
Rajoute au total que j'ai pas mal de sentiments pour toi, et ne t'étonnes pas que ça me fasse du mal.
Et si tu pouvais aussi accepter que je sois maladroite avec les gens, dont toi, ça serait tout de suite beaucoup mieux. C'est des choses qui ne coulent pas de source chez moi, je dois apprendre.
Msn, ça peut plus jouer. Problèmes de degrés qui passent jamais. C'est vrai que quand je parle à des gens, le sens de mon discours repose vachement sur l'intonation que je prends. Je le remarque bien. Mais l'avantage que je trouve à msn, c'est que c'est évidement moins intime que de téléphoner, et puis il y a conversation beaucoup plus longtemps que si c'était de vive voix.
Jean me manque. Même si ça n'a rien à faire ici. Antoine me manque. Non plus rien à faire ici.
Je crois qu'il est possible que je reporte sur toi l'affection que j'ai besoin de donner, et pour laquelle je n'ai pas beaucoup d'autres cibles possibles.
En fait je voudrais mieux te connaître. Savoir par exemple à quel niveau se situe ton besoin de voir un psy. Je me demande vraiment ce qui va mal chez toi. Même si maintenant que nous nous parlons plus souvent j'ai l'impression de mieux te cerner. La certitude, c'est qu'il y a vraiment chez toi des tas de trucs qui me plaisent. Je ne refuserais sûrement pas que tu sois mon premier petit copain important, avec lequel je pourrais vivre des trucs exceptionnels. Encore faudrait-il que tu en aies aussi envie. Et ça c'est pas gagné du tout.

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5 mars 2005

Avril et toi

Une autre chanson, encore, que je découvre, et avec le recul que maintenant j'ai sur ces épisodes, récents, c'est vrai, de ma vie, je peux dire, que finalement, c'était presque ça :

Les Ogres de Barback - Avril et toi
" Il faisait froid ce mois me semble t- il 
Tu avais mis ton beau complet habile
Il y avait toi, moi et le mois d 'avril
J ' avais noté sur mon carnet utile
Le bonheur était au complet, une cigarette au matin
Nos cafés doux sur le chevet, le reflet de tes yeux châtains
On a peu parlé ce jour il me semble
Pas de quoi romantiser ton ensemble
Que l'on ôtait d ' ailleurs très vite ensemble
Pour recouvrir nos corps qui se tremblent.
Le bonheur était au complet, pas d ' avenir, pas de passé
Pas légal pas illégal et inégal et inégalé
Te souviens tu cette lumière étrange
La nature recouverte par un ange
Et le silence que peu à peu dérange
Nos souffles de plaisirs qui s'échangent.
Le bonheur était au complet, un ange qui passe et c'est parfait
Juste nous deux et nos secrets, juste nous deux à l'imparfait
C ' est vrai ton cœur avait une fière allure
Le mien pressé battait à toute allure
Et le vent fou tapait la mesure
Pour rythmer nos premières aventures.
Le bonheur était au complet et nos vœux se croyaient malins
De rire au nez du chevet de notre histoire sans lendemain.
Je retournerai à l'aube au mois d' octobre
Me souvenir fébrile du mois d' avril
Dans la nature et ses couleurs sobres
Rire du temps d'avant, du qu'en est-il
Le bonheur sera incomplet, j'irais mourir sur le chevet
de notre amour inachevé et je pourrais tout oublier
Le bonheur sera incomplet alors j ' irais tout oublier
De notre amour inachevé pendu au dessus du chevet. "

Mais j'idéalise un peu... toujours.


4 mars 2005

Jeudi 25 novembre 04

Ben tu m'as rendue salement malade. Infection urinaire. Merci beaucoup. Crétin. Ceci dit, au moins je ne suis pas enceinte. C'est évident que la question se serait à peine posée : j'aurais évidement avorté, mais je me demande comment j'aurais supporté ce quart de meurtre.
Je ne crois pas que nous recoucherons ensemble. Pourtant je ne dirais pas non. J'aimerais bien. Sinon j'en suis toujours à souhaiter que tu puisses m'aimer un jour, et malgré toutes nos différences, je crois que ça pourrait être bien.
Et moi qui te pardonne encore. Tu aurais pu y penser.
On change de capote, patate.


27 février 2005

Anaïs Nin

Cette chanson me parle beaucoup.
(Et oui, un apparté au journal de Guillemette...)


Renaud et Romane Serda - Anaïs Nin

Paris, 14 avril
Ma vie est un exil
J'envie des jours tranquilles
A Clichy
Henri, volcan velours
Bandit au souffle court
J'écris la nuit, le jour
Tout mon amour
Mon amour
Là dans mon journal

Refrain

Anaïs Nin à le diable au cœur
La douleur assassine
Anaïs Nin,
Anaïs
Infiniment féminine
Anaïs Nin à le diable au cœur
La douleur assassine
Anaïs Nin,
Anaïs

Miller

J'ai fuit le bruit des villes
La pluie est un exil
Elle coule des jours tranquilles
A Clichy

Henri j'ai le cœur lourd
Du gris qui nous entourent
Je cris depuis toujours
Tout mon amour
Mon amour
Là dans mon journal

Refrain

Anaïs Nin à le diable au cœur
La douleur assassine
Anaïs Nin, Anaïs
Infiniment féminine
Anaïs Nin à le diable au cœur
La douleur assassine
Anaïs Nin, Anaïs

Miller

J'ai froid le temps d'un taxi
Et me voila contre toi, Henry
Attend moi
Je te suis peut m'importe
Si parfois la nuit nous trahis
Enfer ou paradis
Apprends moi l'interdit

L'interdit

Renaud/Romane

Anaïs Nin à le diable au cœur
La douleur assassine
Anaïs Nin,
Anaïs
Infiniment féminine
Anaïs Nin à le diable au cœur
La douleur assassine
Anaïs Nin
Anaïs
Miller
Anaïs
Miller
Anaïs
Miller

25 février 2005

Jeudi 18 novembre 04

Je me souviens que la semaine dernière à cette heure-là j'étais tout excitée à l'idée d'être dans tes bras dans 24 heures. Je jouais l'amoureuse heureuse de revoir l'homme qui l'aimait, et qu'elle aimait, qu'elle n'avait pas vu depuis trop longtemps. Il paraît que j'avais l'air rêveur de celle qui imagine déjà le bonheur dont elle jouira contre son homme, sous ses caresses...
J'avais du plaisir à jouer l'amoureuse devant les gens de mon secteur de classe. Devant eux ou pas, non, ce n'était pas ça l'important. J'adore jouer à faire comme si j'étais amoureuse. C'est doux comme jeu. Bonheur facile même s'il est fictif, surtout.
J'ai été heureuse de te voir il y a six jours. Je voudrais que tu le saches, ça. Mais que tu n'en tires pas de fierté. Pense à tout ce qu'il a derrière comme affection, même si tu ne la partage pas.
Dis, c'est simple cette idée, non : Le bonheur est une course à la qualité plutôt qu'à la quantité. Mais je ne sais pas pourquoi je te dis ça.
Tu sais, toi qui te refuses à voir que j'ai changé, aujourd'hui je ne trouve plus ça beau d'aimer sans espoir, je trouve ça idiot. Je ne t'aime pas. Mais j'ai envie d'aimer. Aimer, c'est vivre, n'est-ce pas ? Celui qui n'a plus de coeur, ce n'est plus vraiment un homme...  M'endormir dans le lit d'un homme, avec lui, je voudrais que ce soit au moins une fois par semaine, je voudrais qu'il me murmure des choses gentilles et tant pis si je les trouve ridicules, après qu'on ait fait l'amour. Je voudrais savoir naturellement, et sans me forcer, me couler contre lui au réveil, et connaître un plaisir différent de celui qui découle de l'acte sexuel.
Avec toi vendredi dernier, je crois que je n'étais pas vraiment moi, et que finalement je n'ai pas ressenti autant de plaisir que ce que j'espérais, que ce dont j'avais rêvé. Mais rassures-toi, j'ai aimé. Sinon je n'en aurais pas redemandé. Ou bien j'aurais refusé ; je me sentais en position de refuser, si je ne voulais pas.
Avec le recul, je me rends compte de combien ça devait être ridicule, pour toi, de voir une fille ne pouvoir dormir qu'avec sa peluche dans la main... Cette idée m'amuse ; la première nuit que j'ai passée avec un homme, c'était avec mon ouistiti aussi. Comme ça, c'était aussi probablement pour toi la première fois que tu as dormi avec un ouistiti, et c'était avec une femme aussi.
Je dis des trucs sans intérêt, mais c'est pas si grave que ça, je pense. 
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24 février 2005

Mardi 16 novembre 04

Est-ce qu'un jour tu arrêteras de mépriser tout ce qui m'arrive ?
Ce journal n'a peut-être plus sa raison d'être. Tu n'es plus l'homme que j'aimerai. Ça sonne comme une sentence. Et tu t'en tapes.
Tant pis. Je le continue, ce journal.
J'adore quand je fais rire une de mes copensionnaires, et qu'elle me dit : "Tu devrais écrire un livre !".
J'existe, tu sais. Et avec une autre vocation que celle de coucher avec toi, et je ne suis pas faite que pour être sodomisée, même si je mouille beaucoup. Et pis, t'as même pas été foutu de me faire jouir... Je crois que je n'y arriverais qu'avec un homme que j'aimerais. Ah tiens, ça tourne en rond cette histoire-là. Ce ne sera pas toi qui m'ôtera cette certitude. S'il te plaît, si prochaine fois il y a, pourras-tu ne pas t'acharner ?
Une journaliste qui veut m'interviewer ! Excuse-moi de trouver ça réjouissant. Excuse-moi qu'il puisse exister des gens pour apprécier ce que je fais...
J'attends le jour où quand tu penseras à moi l'image qui te viendra aux yeux sera autre chose qu'un trou. Suis-je trop optimiste en pensant qu'un jour ça sera le cas, et que ce jour-là je pourrais obtenir de toi un compliment autre que : "Tu baises bien.". Me diras-tu, droit dans les yeux, que tu me trouves bien, que tu aimes être avec moi, que tu aimes me parler, que tu me trouves intelligente, talentueuse, douée... ?
J'exagère.
J'aimerais juste avoir à tes yeux des capacités autres que celles requises pour l'exercice de la prostitution.
Bon, c'est vrai que dans nos 18 heures passées ensemble, je ne t'ai pas laissé l'occasion de croire que tu m'intéressais pour autre chose que du sexe. Le pire, c'est que tu dois être du genre à trouver ça excitant d'être traité comme un objet sexuel. Je suis même pas foutue de faire un câlin. Je connais si peu la tendresse. Et ce n'est pas toi qui me l'apprendra.
J'ai aimé m'endormir avec ta main sur moi. J'aurais voulu savoir te donner plus que du sexe, et oser t'en demander d'avantage.
Est-ce que des "j'aimerai t'aimer" suffisent à se donner l'impression d'une vie sentimentale un peu remplie ?  
23 février 2005

Lundi 15 novembre 04

Par contre, moi, je sais qu'il y a chez toi autre chose que ce côté obsédé qu'on remarque à première vue.
J'ai toujours eu envie de rencontrer un jour ce côté-là (L'autre, donc.).

21 février 2005

Dimanche 14 novembre 04

Alors on s'est vu, alors on a parlé, alors on a couché ensemble. J'ai dressé de cela, à mes parents, puisqu'ils le prenaient déjà si mal, un portrait idyllique. Nous savons tous les deux que c'est faux. Moi, pour mes parents, j'y mets du sentimental, juste un peu, pour décorer.
Le dimanche, c'est pas mon jour, tu le sais, maintenant. J'ai l'impression d'avoir passé le week-end dans le train. Mais je les aime toujours.
Les trains.
La neige.
La nuit.
Le sexe.
Les cunni.
Les voyages.
Les montagnes.
Les gens.
Les rayures.
Les paysages.
Les gares.
Les villages.
Vagabonder.
Ecrire.
Rêvasser.
Ma peluche.
Les livres.
Lire.
Parler.

Ce que j'ai raconté à mes parents, c'est ce en quoi je fais semblant de croire dans ce journal. Si un jour tu le lis, tu n'y trouveras aucun intérêt, juste tu te diras que je fais encore la jamais contente, pour ne pas changer. Je fais l'ornithorynque.
J'aimerais qu'on s'aime, toi et moi.
Dans quelques temps, vu que je l'aurais raconté comme telle si souvent, notre soirée ensemble aura vraiment été un moment fabuleux, je le dis hors du temps, je le dis tendre et attentionné, je le dis innocent malgré tout, vrai et sincère.
Chut... je le sais animal. Je le sais faux.
Ce qui était vrai, c'était le paysage. C'était la montagne et la neige.
Je sais que tu ne me supportes pas beaucoup.
Tu sais que quand je me rappelle que tu es sorti avec Laurah j'ai envie de te tuer, et elle avec, parce que je ne comprends pas pourquoi ça a été elle et non pas moi...
Je ne suis pas faite pour l'amour, n'est-ce pas ? Pour le sexe, oui, par contre...
Je me suis endormie avec ta main sur mon ventre. J'avais envie de la retirer de là, c'est si sale, les caresses d'un homme qui ne vous aime pas... mais j'avais envie de savoir... et oui, c'est bon de s'endormir comme ça, se sachant accompagnée.
Moi je ne sais pas si l'amour c'est vrai ou faux. Moi je crois qu'on peut l'inventer.
Moi j'ai si peur de mourir sans l'avoir connu, l'amour.
Il y a des moments qu'on ne voudrait jamais voir finir.
J'ai passé mon week-end à partir, à laisser les gens qui comptent... C'est dur. Heureusement que j'aime les trains. C'est finalement avec eux que j'ai passé mon week-end.
As-tu déjà imaginé tout ce que tu te refuses à voir en moi ?

20 février 2005

Jeudi 11 novembre 04

Dans 24 heures, si tout se passe comme nous le voulions hier soir, je serais avec toi ! :) Je suis pressée, et excitée aussi, évidement. Oui, quand j'y pense, quand je me vois au lit avec toi, quand j'imagine les sensations quand tu me lèche le sexe... je mouille ma culotte. J'ai envie de toi. De ta bouche, de tes mains, de ton sexe. Aurais-je aussi droit à un peu de tendresse ?
Je te voudrais là tout de suite.
Arf, c'est long jusqu'à demain.
J'espère que tout se passera bien et qu'on fera l'amour plus qu'une fois.
Si longtemps que je ne t'ai pas vu. Même plus sûre de pouvoir te plaire encore.
Da di da di da da... :) :D ;)
J'ai peur, un peu, mais si tu savais comme j'ai envie de toi !
J'ai peur que tu me dises que tu as changé d'avis... S'il te plaît, me fait pas ce coup-là, je risquerais de le prendre vraiment très mal.
18 février 2005

Lundi 8 novembre 2004

Hier soir j'ai rêvé que je couchais avec mon prof de maths, je me suis provoqué ce rêve, plutôt.
Elodie a filé mon numéro de portable à un copain à elle. S'il lui a demandé de sa propre initiative, je devrais plutôt m'en sentir flâtée, mais si c'est elle qui lui a forcé la main, je devrais lui en vouloir. Il m'a envoyé un sms auquel je n'ai même pas envie de répondre, quoi qu'il en soit. En fait j'ai surtout peur qu'Elodie, qui sait tout ce qu'il y a eu de sexuel entre toi et moi, ait dit que j'étais de ce genre de fille qui n'ont pas besoin d'amour pour coucher, et qui méprisent l'affection.
Ce que je ne suis résolument PAS. J'aime le sexe, pourquoi le cacher ? Mais j'ai besoin d'être aimée, et d'aimer. En vrai. J'en ai marre de m'inventer des histoires pour pouvoir me regarder dans le miroir sans me trouver triste, vide, et non-humaine.
J'ai terriblement besoin de tendresse en ce moment. Je ne passe pas une heure sans m'imaginer dans les bras de quelqu'un qui ferait battre mon coeur encore plus fort que c'était avec toi, je m'imagine avoir froid en cours et mettre le pull de mon voisin de devant, qui, sans être beau ou attirant, est vraiment sympa.
J'ai envie d'exister, et je me suis laissée dire que quand on aime, on existe.
J'en ai marre qu'on dise de moi que je pense comme un mec.

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